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Droits de l’Homme et prévention des conflits


Des conflits ethniques entretenus par des fanatismes ou des propagandes ultra-nationalistes contraires aux droits de l’homme conduisent à la haine, à des actions armées, et à l’exécution d’actes qui relèvent parfois de crimes contre l’humanité ou du génocide. Ces drames jettent sur la route des milliers de réfugiés, au mépris de toutes les règles du droit international humanitaire. Ils deviennent souvent des enjeux, voire des objectifs militaires.


Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers le Israël et la Palestine. Aujourd’hui, il faut veiller à ce que l’aide humanitaire arrive en temps et en lieu voulu. Mais demain il faudra veiller à ce que Israël et la Palestine soient des États de droit respectueux de la démocratie et du multipartisme, comme des droits de l’homme et des communautés.


Le continent africain n’est pas non plus épargné par les conflits. Et il ne faudrait pas, une fois de plus, que l’Afrique soit mise à l’arrière-plan. Je soutiens les initiatives africaines qui visent à chercher des solutions pour rétablir la sécurité et la stabilité. Je pense tout particulièrement au Niger où le Président Bazoum et sa femme, qui m’avaient reçu pour un dîner en famille au Palais présidentiel, et qui sont otages de la junte depuis neuf mois, une junte qui ne peut se prévaloir de la moindre légitimité. Le respect des droits de l’homme constitue une des conditions essentielles à l’extinction des conflits qui déchirent la région.


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