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Effacer Noël, c’est effacer la France

Dernière mise à jour : il y a 22 heures

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Tous les ans, c’est la même chanson, la même comédie idéologique : les crèches et tout autre symbole religieux doivent disparaitre des lieux publics, des mairies, des places de marché… et demain, pourquoi pas dans les églises tant qu’on y est ? On nous explique doctement que c’est pour « respecter la laïcité » et « ne froisser personne ». Une farce. Une supercherie. Une capitulation.  S'en prendre à nos crèche c'est déclarer la guerre à notre identité.


Ce ne sont pas les citoyens qui réclament la disparition des crèches : ce sont quelques islamo-gauchistes professionnels de l’indignation, obsédés par tout ce qui ressemble de près ou de loin à notre héritage. Ils répugnent à voir une Nativité, alors ils veulent interdire à tout le monde de célébrer Noël. Le vivre-ensemble selon eux, c’est simple : tout le monde doit renoncer à ce qu’il est.


LA FRANCE DIT OUI A NOËL


Et pourtant, pendant que ces censeurs de tradition s’acharnent à gommer les symboles chrétiens, les Marchés de Noël connaissent un succès populaire sans précédent. Ils se comptent par centaines, dans les grandes métropoles comme dans les plus petits villages — preuve tangible que la fête de Noël n’est pas un folklore réservé à quelques nostalgiques, mais un rituel vivant, partagé, revendiqué. Les Français — toutes générations confondues — désirent vivre Noël, ses traditions, ses marchés, ses crèches, ses sapins, ses lumières. Ils ne demandent pas qu’on efface leur mémoire collective, mais qu’on la célèbre.


En parallèle, à Lyon, la Fête des Lumières, qui revient ce week-end, rassemble plus de 2 millions de visiteurs. Ce festival puise pourtant ses racines dans une tradition religieuse — l’hommage rendu, depuis 1852, à la Vierge Marie à l’occasion du 8 décembre. Le geste initial : allumer un lumignon à chaque fenêtre en signe de gratitude après la délivrance de la peste. Aujourd’hui, la fête s’est sécularisée — mais ce sont les mêmes flammes, les mêmes lumières, qui éclairent les rues de la ville et le cœur des Lyonnais.


ALLONS AU BOUT DE L’ABSURDE


On en arrive au ridicule : il n’y a plus de vacances de Noël ni de vacances de Pâques. Place aux “vacances d’hiver” et aux “vacances de printemps”. Comme si renommer pouvait effacer l’histoire. Comme si la France allait oublier ce qu’elle est par simple coup de marqueur idéologique.


Et pourtant, quel paradoxe : la majorité de nos jours fériés officiels sont d’origine chrétienne. Ceux-là, curieusement, personne ne propose de les supprimer : Noël, la Toussaint, l’Ascension, le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte, l’Assomption… et même le jour de l’An, ancienne fête de la Circoncision du Christ, rebaptisée pour qu’on n’y voie que du feu. Les crèches, il faudrait les censurer ; mais les jours chômés, on les garde bien au chaud.


Et si l’on allait au bout de leur logique absurde ? Changeons aussi les années ! Car notre calendrier lui-même est chrétien. L’ère que nous utilisons — Anno Domini, l’ « Année du Seigneur » — a été fixée en 525 par un moine, Dionysius Exiguus, qui choisit la naissance du Christ comme point de départ du temps. Quand nous écrivons 2025, cela signifie 2025 ans depuis la naissance de Jésus. Où sont les protestations ? Où sont les pétitions pour renommer le calendrier mondial ?


Et puisque tout doit disparaître, abolissons aussi le dimanche ! Car le dimanche est un jour éminemment chrétien : jour de la Résurrection, premier jour de la semaine, consacré à Dieu, à la famille, au repos. Si l’on veut vraiment éradiquer toute trace du christianisme, il faudra travailler ce jour-là. Drôle de programme pour ces apprentis censeurs.


DEFENDONS NOTRE CIVILISATION


Les racines de la France sont chrétiennes, que cela plaise ou non aux nouveaux inquisiteurs de la « neutralité ».


Leurs arguments ne tiennent pas la route. Leur objectif est ailleurs : effacer notre culture, notre patrimoine, nos traditions, nos usages, nos symboles les plus anciens. C’est un combat contre notre civilisation qu’ils mènent, contre cette civilisation judéo-chrétienne qui a façonné la France.


Et nous, que faisons-nous ?

Rien. Nous nous taisons. Nous subissons.

Chaque année un pas de plus vers l’amnésie collective, vers l’effacement, vers cette honte de soi que certains rêvent de nous inoculer.


La France n’a pas à s’excuser d’être ce qu’elle est.

Elle n’a pas à cacher une crèche.

Elle n’a pas à raser les murs de son propre héritage.

Elle n’a pas à demander pardon pour sa culture.


À force d’abandonner tout ce qui fait notre singularité, il ne restera bientôt plus rien à défendre.


Prince Charles-Philippe d'Orléans


Le Prince Charles-Philippe d’Orléans, membre de la maison capétienne de France, œuvre à faire rayonner l’héritage capétien comme clef de lecture de la France contemporaine.

 
 
 

3 commentaires

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Invité
il y a 7 heures
Noté 5 étoiles sur 5.

Très juste

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Invité
il y a 9 heures
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José Góis Chilão
il y a 18 heures
Noté 5 étoiles sur 5.

Monseigneur,

 

Nous, catholiques, savons bien que certains tentent de ternir la période de Noël par une damnatio memoriae, au nom du concept progressiste de non-discrimination.

 

Pour ma part, je crois que "L’Enfant Jésus est né, vive Noël de Notre Seigneur !"

 

Notre religion risque d’être détruite, anéantie, de deux manières principales. La première est la différenciation qui caractérise notre monde, et la tendance actuelle est, malheureusement, à tout égaliser.

 

La seconde : l’oubli de la réalité. Or, quiconque s’oppose à la réalité se met en grand danger. Il y a aussi le rejet des racines, notamment en ce qui concerne les fêtes chrétiennes et la dimension chrétienne de notre Europe.

 

Il ne fait aucun doute que l’Europe…

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